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Liberté d’expression : Non, on ne peut pas tout dire !
Autrefois, l’adage « On peut tout dire, mais cela dépend à qui » a fait des ravages et a été l’objet de grosses dérives.
« Juste Nous » a promulgué une loi rappelant que : « Non, on ne peut pas tout dire ! » L’efficacité étant l’alliée de l’Ordre, cette loi ne permet plus à aucun citoyen de se soustraire à la surveillance de l’État, sous peine de poursuites pénales et d’une décote sociale. Les lieux où l’expression se veut libre sont désormais très encadrés, quel que soit le média employé. Sous les précédents gouvernements, les réseaux sociaux étaient en effet devenus des lieux liberticides : chaque internaute avait la liberté d’écrire ce qu’il voulait, d’exprimer le fond de sa pensée, selon ce principe fallacieux de la liberté d’expression.
Mais cela posait une véritable question de sécurité et de déviance intellectuelle. Aujourd’hui, grâce à l’IA, tout fait ou commentaire publié sur Internet est tracé et analysé en temps réel. Cela permet à votre gouvernement d’agir instantanément, d’une part en retirant les contenus inadéquats, d’autre part en identifiant directement les auteurs outrageux, qui sont dès lors arrêtés et qui subissent une sérieuse décote sociale.
Heureusement, à la suite de l’augmentation exorbitante du prix du papier, les livres et journaux ne sont plus imprimés depuis quelque temps. Cela a permis à « Juste Nous » d’éradiquer la propagande présente dans ces outils intellectuellement fallacieux. Mais ne nous voilons pas la face : le papier échappe plus facilement au contrôle de l’État, et des voyous réimpriment régulièrement des œuvres interdites qui contreviennent aux politiques actuelles et aux valeurs de Dystonya. Il va de soi que quiconque sera appréhendé en possession du matériel ou d’outils pour le produire sera directement arrêté, ainsi que ses proches.
Aujourd’hui, de toute façon, votre nouveau journal Vraiment est le seul à diffuser des informations justes et vérifiées.