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Faux journal de sensibilisation aux dangers de l’extrême droite en vue des élections 2024, dans le cadre de la campagne d’éducation permanente du Centre d’Action Laïque 2023 « Les extrémismes, notre prison »

Tous ces articles relèvent de la fiction au niveau des faits et des idées, bien que ceux-ci s’inspirent, pour certains d’entre eux, de réalités, idées ou concepts existant en Europe et dans le monde.
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Migration

Les étrangers, chez eux

Vraiment - Les étrangers chez eux

Auparavant, de nombreux migrants – des « hordes », comme le rappelle à juste titre le ministre de la Sociabilité et de l’Intégration – essayaient d’atteindre notre territoire par tous les moyens, le plus souvent au péril de leur vie. Cette immigration clandestine a de surcroît enrichi la pègre en faisant la richesse de passeurs illégaux, tout en créant une grande insécurité sur une vaste partie de notre territoire. Le laisser-faire des fausses démocraties n’était plus tenable. Même si certains pays ont certes tenté d’être plus fermes par rapport à cette invasion migratoire, leur action n’a jamais été assez tranchante ou efficace. Résultats : les demandes d’asile ou de protection se sont multipliées. Là encore, ce sont les Valeureux Citoyens de Souche qui ont contribué à payer cette débandade par les lourds impôts prélevés pour alimenter une série de gens qui n’apportaient rien à la Nation. Et tandis que le coût exorbitant attribué à cette politique augmentait, nos Valeureux Citoyens éprouvaient chaque fois plus de difficultés à joindre les deux bouts. Était-ce logique ? Payer pour se voir envahi, délesté de sa propre culture et de ses valeurs, pour de surcroît s’appauvrir ? Cherchez l’erreur !

« C’était une réelle honte et un déshonneur pour notre Identité nationale », précise à juste titre notre Président. Le renforcement des frontières s’impose, parallèlement à notre nouvelle politique de l’accueil des étrangers. Pour ces raisons, « Juste Nous » a d’ailleurs décidé de se retirer de la Convention de Genève.

Et si derechef des migrants devaient encore atteindre notre territoire, les conditions d’accueil seront strictes. « Les contrôles se sont renforcés à nos frontières et nous emploierons la force pour éviter toute incursion, si nécessaire. Nous sollicitons les autres pays occidentaux pour qu’ils atteignent la même rigueur que celle de notre Nation. Certains d’entre eux sont d’ailleurs devenus de bons élèves à cet égard, notamment en construisant des murs là où la porosité des frontières porte atteinte à la sécurité. De surcroît, nous séparons d’office de leurs parents les enfants de migrants qui, malgré tout, arrivent sur notre territoire, pour bien leur faire comprendre qu’ils ne trouveront jamais d’avenir ici, qu’ils ne sont absolument plus les bienvenus », explique le ministre des Affaires étrangères et des Migrations. « Le gouvernement de notre Très Chère Nation, à l’instar de trop peu d’autres pays occidentaux, poursuit désormais avec la plus grande sévérité les ONG qui apportent leur aide aux migrants, que ce soit en mer ou sur terre. Car en portant secours aux migrants, les ONG se rendent complices de l’immigration illégale. » 

Interview exclusive du ministre des affaires étrangères et des migrations

Trois questions au ministre, que nous avons eu le grand honneur de rencontrer.

Concernant la valeur des étrangers dans notre Très Chère Nation, quelle est votre pensée profonde ? 

« L’immigration, a fortiori clandestine, est une plaie, une erreur de l’histoire, une menace pour notre culture et nos traditions. Seul le peuple autochtone – les Vrais Citoyens de Souche – a des droits. Pas les barbares venus d’ailleurs pour mille et une raisons qui ne nous regardent pas ! »

Malgré les courageuses mesures adoptées pour faire cesser l’arrivée de migrants, certains se retrouvent quand même sur notre sol. Quelle est votre position à ce sujet ?

« Comme nous ne pouvons pas nous en débarrasser totalement, nous exigeons désormais de ceux qui arrivent sur notre territoire une contribution financière pour qu’ils puissent continuer à rester temporairement, à condition que leur cotation sociale le permette. Mais, nous devrons aller plus loin ! Nous devrons poursuivre en amont notre politique de dissuasion. Nous devrons placer des clôtures électrifiées partout où ils risquent de passer. Même sur notre côte, si plaisante et prisée par les touristes. Cela ne fera de toute façon qu’augmenter le sentiment de sécurité de notre peuple qui vient s’y délasser et prendre du bon temps. »

Concernant les immigrés qui sont malgré tout acceptés temporairement pour répondre à des besoins professionnels, quelles sont les conditions requises ?

« Cette immigration choisie est réalisée sur une base temporaire, vous l’avez rappelé. Après quelques années sur notre territoire, les immigrés nous ont démontré par le passé qu’ils ne souhaitaient pas s’intégrer et respecter notre culture. Non, ils veulent imposer la leur ! Et ça, c’est désormais hors de question ! Pour éviter toute contamination, ces étrangers seront de toute façon logés dans des parcs éloignés de nos villes et enfermés la nuit pour éviter qu’ils ne s’adonnent aux trafics dont ils sont coutumiers. Ils ne pourront sortir qu’entre 7 heures et 18 heures pour se rendre à leur travail (si celui-ci ne peut pas être occupé par un Dystonyen de Souche). Bien entendu, leur salaire ne peut être équivalent à celui d’un National. Cependant, en fonction de leur cotation, ils auront droit à de l’eau traitée. Et leurs femmes pourront nettoyer nos maisons, et ainsi obtenir le droit de recevoir des cours de notre chère langue, le dysto. »

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