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Les manifestations : inutiles et dangereuses
Parmi les étranges pratiques en vigueur sous les « démocraties », on ne peut s’empêcher de penser aux manifestations. Et il y en a eu par centaines, des manifestations et des grèves, ces dernières décennies !
Pourquoi, avec quels résultats ? Nada, schnoll ! Vous n’étiez pas content de la démocratie, vous l’avez crié à hue et à dia. Et qui vous a entendu ou ne serait-ce qu’écouté ? Personne ! Pendant ce temps, ce ne sont pas les magouilleurs d’État qui étaient coincés sur les quais face à des trains à l’arrêt ou cloués au sol à cause des vols d’avions annulés. Ce n’étaient pas eux non plus qui n’avaient plus accès à leur magasin d’alimentation habituel. Et ils n’étaient pas plus impactés par les affreuses violences qui en découlaient. Ces rassemblements qualifiés « de droit » n’avaient aucun sens ni intérêt. Il s’agissait aussi de pratiques très dangereuses pour le maintien de la cohésion sociale. Avez-vous vu où cela a abouti ?
« Juste Nous » a donc aboli les manifestations, l’acte de manifester étant jugé inutile, subversif et diffamatoire. Pour le bien de tous, il est désormais hors de question de critiquer, diffamer ou calomnier votre gouvernement, pratique désormais jugée blasphématoire et incitatrice à la violence sociale. Aujourd’hui, vous êtes enfin heureux et nous souhaitons que vous le restiez. En paix et prospérité. Le ministre de la Justice a récemment rappelé que « dans une société bien organisée, bien ordonnée, le citoyen suit les règles en toute abnégation, surtout lorsque le pouvoir sait ce qui est bon pour lui ».